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PrÉSentation

  • : LE MONDE MINIATURE DE SASGARION
  • : Le monde miniature imaginaire de Sasgarion, qui vit depuis plus de trente ans. Tenté un moment par un diorama classique, une ville miniature au 1/87ème, je suis allé vers quelque chose de plus personnel, foisonnant, sans règles, toujours transformé et renouvelé, mais surtout moins cher ! Bon, c'est aussi, très clairement, une sorte de thérapie, de dérivatif, un moyen de survivre, sans doute...
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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 15:13

 

Résumé de l'épisode précédent : La Cité Volante des gens d'Arrochelle a quitté un monde imaginaire miniature pour entrer dans un autre. Etait-ce une bonne idée ?...

(Début de la Saison 5 : épisodes 32 et 33)

 

  Quelque part en Suisse, au ras du sol...

 

 

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-          Eva Sasgarion : A droite, tournez à droite.

 

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-          Eva :...Bon, finalement, pourquoi pas à gauche ?...

-          Saint-Aignan : ...Euh, désolé.

 

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-          Saint-Aignan : Ah, bin tiens, y a plein de soldats, par ici. On doit être tout proche.

 

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-          Eva : Colonel ! Quelle joie !

-          Le colonel : Chaque fois qu’il se passe un truc bizarre dans le coin, je vous retrouve ! Vos expériences commencent à poser un sérieux problème à l’ordre public ! C’est ce que je viens de dire à Pontarloos.

 

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-          Pontarloos : Si vous le voulez, Colonel, je prends les choses en main.

-          Le Colonel : C’en est assez de vos initiatives et de vos jouets mystérieux qui font des cercles de pelouses un peu partout dans la région ! Depuis que vos nouveaux amis sont arrivés ici, les choses ne font qu’empirer !

-          Eva : Ah bon ? Un jouet mystérieux, dites-vous ? Vous en avez trouvé un autre ?!  

 

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-          Le Colonel : Des paysans affolés ont signalé une lumière fulgurante qui a brûlé l’herbe en contrebas, dans le vallon. Cette fois c’est énorme, je ne peux pas passer là-dessus ! Les Grands vont finir par nous repérer ! Qu’avez-vous encore fait ?!

-          Pontarloos : Voyons, Colonel, ne vous emballez pas. Je sais que le gouvernement sera compréhensif, il soutient la science, lui… Enfin à peu près. N'est-ce pas, Monsieur le Ministre ?

-          Le Ministre : Pour l’instant, votre science ne sert qu’à faire des trous dans l’herbe et à nous mettre tous en danger ! Nous n’y gagnons pas grand-chose de concret !

-          Pontarloos : Le temps de la science n’est pas tout à fait celui des applications concrètes…

 

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-          Eva : Essayons d’approcher par un autre chemin. Ce sont sans doute les gens de la Cité Volante qui sont là-bas.

 

 

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-          Attention !

 

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-          Madame Darnétal : Qu’est-ce que c’est que ce truc ?... Il n’y a personne dedans ?

-          Professeur Valleuse : On dirait qu’il nous regarde…

-          Eva : Ce char vient sûrement du Sasgarion…

 

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-          Danlo : …Euh, Professeur ?...La sonde automatique a trouvé des mini-gens...

 

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-          Gélagnac et Patricia : C’est elle !

-          Gélagnac : Eva, mon arrière-grand-mère ! Etonnant !

-          Danlo : Oui, nous avons donc réussi, c’est étonnant. Sandra, banchez la radio de la sonde automatique. Je veux leur parler.

 

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-          Danlo : Ici le Sasgarion, la Cité Volante de la République d’Arrochelle. Nous sommes posés tout près de vous. Nous vous envoyons un véhicule aérien.

-          Eva : …Merci…

 

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-          Pontarloos : Fascinant !

 

 

 

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-          Gélagnac : Je n’arrive pas à la croire… Vous avez l’air d’être plus jeune que moi. 

-          Eva : Tu m’as prises pour une ancêtre, mon cheri. En réalité, nous n’avons passé que 4 ans ici, après l’accident d’Ipargels.

-          Gélagnac : Mais qu’est-ce qui s’est passé ?

 

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-          Eva : En 1920, mon ami le jeune professeur De Clères dirigeait un programme sur les phénomènes paranormaux, les perceptions extraréalistes conscientes et en périodes de sommeil. Il a émit l’hypothèse d’une pensée créatrice dont tout le monde miniature découlait. Le gouvernement a tout de suite pris ses théories au sérieux et a imaginé ce centre de recherche qui s’est mis à travailler sous couvert de recherches aéronautiques, très avancées pour l’époque… Avec le temps, nous sommes passés à une phase exploratoire active. Mais un jour, notre vortex d’énergie psychique a rencontré dès l’ouverture un autre faisceau d’ondes, d’origine inconnu… Celui créé ici par le Vénérable Pontarloos, que voici, le plus grand savant du royaume Mini-Suisse.

-          Pontarloos : Mes amis, je me réjouis de cette rencontre par delà les dimensions. Je suis très curieux de vous connaître et d’apprendre de vous.

 

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-          Danlo : Monsieur Pontarloos, si vous savez maîtriser une science aussi subtile et avancée que celle-ci, c’est sûrement nous qui auront le plus à apprendre !

-          Pontarloos : Je crains que nous n’ayons pas encore atteint le niveau de la maîtrise, Commandant, tout cela reste très empirique. Le renfort de votre technologie du futur sera très appréciable et ensemble, nous ferons de l’excellent travail.

-          Danika : Le futur ? Où sommes-nous au juste, et quand ?

 

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-          Pontarloos : Mes visiteurs montvilliens se sont matérialisés dans le jardin de mon laboratoire le 13 mai 1923. Pour eux comme pour tous les Mini-Suisses, 4 ans seulement se sont écoulés depuis dans cette réalité. Nos essais pour contacter votre monde ont rééquilibré les choses et rétabli l’égalité de l’écoulement des temps il y a quelques jours, quand nous avons pu explorer mentalement, grâce à des vortex courts et peu puissants, votre monde. Nous avons immédiatement perçu votre merveilleuse cité aérienne, parce qu’elle activait sa propre machine de téléportation. Mais c’est aussi à cette occasion que nous avons perçu le grave danger qui vous menaçait, en raison d’un léger décalage accidentel dans notre configuration, qui nous a fait voir les événements du 30 janvier 2016 à 9 heures… 

 

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-          Pontarloos : Ici, mes amis, c’est toujours la Terre. Absolument la même que celle que vous connaissez. Ce qui change, c’est la réalité miniature qui s’y incruste. Notre mini-monde relève, comme le vôtre, de l’imagination d’un Grand. Un Grand différent du vôtre, ce qui rendait le croisement de ces deux mondes à priori impossible.

-          Danlo : Nous connaissions la théorie et avons assisté il y a quelques mois une mise en pratique, dans les Vosges. Mais nous n’avions encore jamais expérimenté le voyage interdimensionnel.

-          Eva : En fait, l’expérience a réussi en 1923 par accident, mais personne n‘a dû comprendre ce qui s’est passé. Tout à coup, nous étions 19 à nous matérialiser dans un monde inconnu, avec une partie des bâtiments et du matériel du village.

 

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-          Gélagnac : En effet. Au centre du phénomène, il ne restait plus qu’une terre brûlée. Tous les autres résidents du site ont été tués. Au moins, le bilan n’est plus que de 12 morts, c’est une bonne nouvelle.

-          Pontarloos : C’est navrant. Il reste de tout cela un progrès formidable et les grandes découvertes découlent souvent de tragiques erreurs et de tâtonnements dramatiques… On dirait que je vous choque…

-          Danlo : Je comprends votre… intérêt devant le résultat obtenu… On ne peut pas revenir sur ce qui s’est passé et je suis d’accord pour relativiser un peu. Mais plutôt que mettre en valeur le sacrifice de ces 12 personnes je préfère retenir que votre réussite a aussi permis de sauver 286 autres mini-gens .Au nom de tous, je vous en remercie.

 

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-          Eva : D’autant plus que nous n’avions droit qu’à une seule chance. Il ne fallait pas espérer recommencer de si tôt si nous avions échoué. Et le Sasgarion n’avait qu’une chance lui aussi… Nous avons travaillé 4 ans avec Monsieur Pontarloos pour développer ce concept, mais l’expérience a détruit l’essentiel de l’appareillage. Au fait… Pourquoi l'avez-vous appelé "Le Sasgarion" ?

-          Gélagnac : C’est en hommage à votre fille, ma grand-mère, qui était… Qui sera… A été une grande biologiste.

-          Eva : Quand vas-tu te décider à me tutoyer ?

 

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-          Danlo : Soyez les bienvenus, vous et toute votre équipe. Nous allons ensemble continuer les recherches. Notre but est bien sûr de retourner dans notre réalité.

-          Pontarloos : …Vraiment ?...

-          Eva : C’est formidable !

-          Danlo : En attendant, Vénérable Pontarloos, parlez-moi de ce monde. Sommes-nous en sécurité ?

-          Pontarloos : Le royaume Mini-Suisse mène une vie paisible et campagnarde depuis aussi longtemps qu’on s’en souvienne. Les 15 000 sujets du roi Milka vivent dans des cavités rocheuses parfaitement aménagées et nous avons aussi des zones de villégiature au grand air dans la région, mais il faut se méfier des vaches, elles sont maladroites. La frontière avec la France est tout près d'ici. En fait, mes terres et mon village se trouvent côté français, sur la commune des Rousses. Les Grands locaux sont rares, ils nous gênent peu. Bien moins en tout cas que les rongeurs et les oiseaux qui sont la principale cause de mortalité. Je suis certain que nos gouvernants passeront très vite le cap de la méfiance en vous découvrant lorsque vous leur montrerez la puissance de votre vaisseau aérien !

-         Danlo : J’aimerais au contraire que le vaisseau reste très discret, le temps de le remettre en état de repartir…

 

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-          Pontarloos : Ce n’est pas possible, Commandant. On va vite savoir que vous êtes là. Que vous soyez seulement de passage ou pas, il faudra peut-être composer avec  le roi.

-          Amiral Enondradel : Danlo, je peux vous parler ? Veuillez m’excuser. J’imagine que vous êtes impatients de visiter le Sasgarion. Monsieur Chardonville et Mademoiselle Diroise pourraient s’en charger. Nous alons faire préparer un déjeuner en votre honneur.

-          Pontarloos : Avec grand plaisir. Merci de votre accueil si prometteur pour la suite.

 

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-          Eva : Bonjour Patricia ! Alors, heureuse que le rêve soit fini ?

-          Patricia : Si ce n'est pas un cauchemar qui commence oui ! Bienvenue à bord, Eva !

 

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-          Enondradel : Si j’ai bien compris, nous avons changé de réalité mais aussi d’époque. Nous sommes en 1927. La Cité Volante était déjà l’objet le plus avancé technologiquement en 2016 et là, nous voilà en 1927 !

-          Danlo : Oui… Et alors ? Vous voulez profiter de notre ébouriffante avance pour influencer les Grands de cette époque et changer la face du monde ? 

 

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-          Enondradel : Je suis un militaire et un politique, pas un apprenti sorcier. Mon seul impératif est de rentrer à Arrochelle. Mais il est clair que nous allons plus que jamais susciter les convoitises de nos propres semblables. Ce vénérable Pontarloos, par exemple, n’est peut-être pas aussi amical que vous le pensez. Vous fréquentez les scientifiques depuis assez longtemps pour savoir à quel point ils sont tordus ! Et que dire du gouvernement mini-suisse ?

-          Danlo : Que dire ? Justement, on ne sait pas. Mais Pontarloos a raison sur ce point : Nous allons être obligés de discuter avec les autorités. C'est votre boulot, Philippe. Nous faire admettre en douceur tout en nous préservant.

 

Un peu plus tard, dans le Poste principal.

 

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-          Pontarloos : Commandant, je suis ravi de cette visite. Je ressens profondément tous les bienfaits qui sortiront de notre collaboration ! C’était inespéré ! Vos technologies, et les matières mêmes qui composent votre merveilleux vaisseau, banales à votre époque mais qui nous sont encore inconnues !... Formidable !

-          Danlo : Je souhaite que nous nous entendions.

-          Pontarloos : Nous nous entendrons aussi, j’en suis sûr, pour défendre ces trésors.

-          Danlo : Les défendre ? Contre qui ? Votre gouvernement ?

 

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-          Pontarloos : Il est vrai que nos dirigeants, et ceux des peuples voisins plus primitifs, ne tiennent pas la science en grande estime. Elle est source de pouvoir et à ce titre elle leur fait peur. Le village fortifié où je vis et travaille avec mes amis montvilliens est très isolé dans la campagne et il rôde autour de nous des braconniers.

-          Eva : C’est comme ça que nous les appelons. Ce sont des bandes nomades qui vivent de ce qu’elles trouvent dans le pays. Elles s’intéressent de plus en plus au village.

-          Danlo : Vous me demandez de défendre le village ? Ou d’attaquer les bandes ? Le royaume a bien des soldats pour s’occuper de ça, non ?

 

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-          Pontarloos : L’armée est petite et s’aventure peu en pleine nature, qui fait elle aussi peur à tout le monde. J’ai dû, pour ma sécurité, recruter une milice.

-          Eva : En fait, Monsieur Hédrone, ce que nous voulons suggérer, ce serait plutôt de déménager à bord du Sasgarion tout ce qui sera utile à nos recherches, et bien sûr toute l’équipe. Certains d’entre nous cependant vivent dans la cité, il faudra aller les chercher.

 

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-          Danlo : Je ne voudrais pas créer d’incompréhension avec votre gouvernement. A peine arrivés, nous commencerions à faire un peu ce que nous voulons, à prendre ce qui nous plaît… Monsieur Pontarloos, on peut communiquer avec le village et la cité par radio, n'est-ce pas? 

-          Pontarloos : Oui, mais nos appareils sont bien moins bons que les vôtres…

-          Danlo : Mademoiselle Sandra Matizet est ingénieure des communications. Vous voudrez bien, s’il vous plaît, l’aider à nous mettre en relation avec les autorités.

 

 

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-          Danlo : C’est donc si urgent que ça ?

-          Eva : Pontarloos s’inquiète beaucoup de ces bandes, qui sont aussi des mercenaires  travaillant pour d’autres petits royaumes. Mais le danger est réel, surtout à mesure où votre arrivée est connue.

-          Gélagnac : Danlo, nous avons vraiment besoin du matériel et des compétences qui sont dans ce village. Le Sasgarion est presque opérationnel, c’est une question d’heures. Nous pourrons facilement nous éloigner d’ici.

 

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-          Eva : Par ailleurs, Pontarloos se méfie aussi de son propre gouvernement. Et il a raison. Les rapports entre lui et les autorités ne sont pas simples et la crainte d’une menace extérieure pourrait radicaliser ce qui n’était jusque là qu’un conflit d’orgueils. Ce n’est jamais facile d’être entre le marteau et l’enclume, mais au fond, rien ne nous oblige à y rester : Nous sommes des vôtres, nous avons le droit d’être évacués.

-          Danlo : D’après ce que vous me dites, le Vénérable Pontarloos à l’air de fonctionner plutôt en free lance…

-        Eva : ...En quoi ?...

-        Danlo : ...Dans tous les cas, nous devons garantir à ces gens que nous sommes pacifiques et que nous n’allons pas faire de l’ingérence dans leurs affaires. Madame Sasgarion, vous retournez là-bas avec Monsieur Gélagnac, ce soir, en famille. Vous organiserez l’évacuation. Le Colonel Salicorne vous accompagnera avec une équipe de la sécurité. Pendant ce temps, Monsieur Gytring vous affectera des logements à bord.

 

Fin d'après-midi, dans le village fortifié.

 

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-          Gélagnac : Vous êtes bien installés, ici.

-          Eva : oui, mais nous sommes un peu trop reclus. Plusieurs des nôtres ont quitté le village et nous ne sommes plus que 9 à y vivre, avec Pontarloos, ses assistants, la milice et quelques familles de paysans-à-tout-faire.

 

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-          Eva : Voici le chef de la milice. Davy Coquette. C’est un aventurier, une véritable légende ici. Un coureur des hautes herbes qui aurait, dit-on, tué une mante religieuse à mains nues quand il était gamin. Il fait aussi des exhibitions de rodéo dans la cité, du rodéo sur des scarabées, ce qui est plus zen…Bonsoir Monsieur Coquette !

 

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-          Davy Coquette : Foutre-belette ! Voilà ma grande copine Eva qui s’en revient du futur ! La visite vous a intéressée ?

-          Eva : Nous avons même décidé d’emménager tout de suite ! Davy, je vous présente Edmond, mon arrière-petit-fils !

-          Davy Coquette : … ?

 

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-          Eva : Et voici le Colonel Salicorne, chef de la Sécurité à bord de la Cité Volante. Il vient vous assister pendant les opérations, pour que nous ne soyons pas dérangés par les braconniers !

-          Davy Coquette : Les braconniers ? Ah, la bonne blague !

-          Salicorne : Pourquoi c’est drôle ?...

 

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-          Davy Coquette : Mon cher Salicorne, ça s’agite beaucoup dans la pelouse ! Vos gros frelons mécaniques auront peu de temps pour faire le déménagement, à mon avis ! Une belle bagarre se prépare !

-          Salicorne : J’aimerais mieux pas !

 

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-          Gélagnac : Dydrar ? Ce soir, nous allons faire l’inventaire de ce qu’il y a à charger. Il faudrait faire venir deux autres Geckos pour tout faire partir en un seul voyage dès demain matin, ce serait préférable.

-          Eva : Oui, je pense que 4 appareils suffiront.

-          Dydrar : Entendu. Un hélicoptère est également en position à l’entrée est du village.

 

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 _      Les voilà !!

 

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-          Davy Coquette : Foutre-belette !!

-          Salicorne : Hein ? 

-          Davy Coquette : Quand je vous disais que ça s’agitait ! Les guetteurs signalent que nos visiteurs ont mis en batterie un canon d’un calibre inhabituel.

-          Salicorne : Quels visiteurs ?...

 

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-          Lieutenant Gywern : Colonel !... Léandre ! Vous devriez voir ça !

 

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-          Gywern : A mon avis, ça ne ressemble pas à une bande de braconniers. C’est l’armée régulière !

-          Salicorne : Tu crois ? Qu’est-ce que ça veut dire ?

 

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-          Pontarloos : Colonel, j’emmène les civils montvilliens dans l’hélicoptère, nous partons à l’abri à bord du Sasgarion. Les familles du village, elles, ont reçu l’ordre de se réfugier dans la combe, de l’autre côté du ruisseau.

-          Salicorne : Vous pouvez m’expliquer ce qui se passe ?

-          Pontarloos : Le climat politique est un peu crispé depuis votre arrivée. L’armée royale et les ministres veulent faire pression sur nous mais il ne faut pas céder. Tenez bon et ils vont rapidement voir le juste côté des choses. Il est capital de protéger ce fort et ses installations.

-          Salicorne : Nous ne sommes pas en guerre !

 

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-          Pontarloos : Si, presque. Mais si vous leur faites peur, vous éviterez le pire. Gagnez du temps, c’est essentiel. Bon allez, je vous laisse. Bon courage !

 

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-          Salicorne : ...Alors, Coquette, vous en pensez quoi ?

-          Davy Coquette : C’est la plus jolie armée que j’ai jamais vue.

-          Salicorne : Ce qui m’inquiète, c’est qu’on ne va pas tarder à la voir de près. Vous savez que votre patron vient de se barrer ?...

 

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-          Davy Coquette : Vraiment ? Il fait toujours ça. Ce n’est pas la première fois que le roi et lui sont en bisbille. Pontarloos est un peu un Etat dans l’Etat. Le roi le supporte parce qu’il a besoin de lui et qu’il lui fait peur. Mais les choses sont rarement allées aussi loin… Ce qui est nouveau, c’est vous. Le roi a sûrement décidé de saisir votre Cité Volante, alors que l’Honorable Pontarloos voudrait la garder pour lui. Il est très possessif, vous savez... Si l’armée nous attaque vraiment, il va essayer de convaincre vos amis de riposter et de renverser le roi.

-          Salicorne : Nous ne sommes pas là pour ça !

-          Davy Coquette : Tout dépend du degré de motivation de Sa Majesté Milka…

 

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-          Feuer !!

 

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-          Pour sûr, c’est un gros canon, Davy ! Et il tire de drôlement loin !

 

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-          Salicorne : Maintenant, on la connaît sa motivation. Quoique vous en pensiez, je pars d’ici avec mes hommes ! Nous sommes neutres et tenons à le rester !

-          Davy Coquette : Il n’y a plus de place pour la neutralité, hélas. Ils vont tenter un assaut. Aidez-moi à le repousser, ça suffira peut-être à calmer le jeu. Prenez position sur le mur nord, je couvre la redoute avec mes hommes.

 

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-          Gywern : Unité de Sécurité à Gecko 5. Vous les avez repérés ?

-          Oui. Je vous envoie les coordonnées pour le réglage du tir. La zone est relativement dégagée.

-          Salicorne : J’espère que nous ne toucherons personne. Ce serait mal venu pour des neutres…

-          Gywern : Nous n’avons pas le choix. Ce canon, là-bas, ne fait pas de distinction et nous sommes tous exposés. Gecko 5 va descendre en piqué pour faire fuir les soldats et nous pourrons ensuite ouvrir le feu.

 

 

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-      Davy Coquette : Joli coup, Colonel ! On est bien parti pour les énerver encore plus ! Au boulot, messieurs. Notre mission : résister et gagner du temps !

-      Salicorne : Foutu pays...

 

 

A SUIVRE... L'épisode 35 : La Bataille des Rousses.

 

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